La dissolution de l’Assemblée nationale et la programmation des élections législatives dans quelques semaines ont impacté le programme des Assises des énergies marines renouvelables avec l’annulation de plusieurs intervenants politiques clefs (ministres, députés, etc), ce qui réduit l’impact des messages pouvant émaner de cet événement.
Par ailleurs, la couverture médiatique en cette période pré-électorale demeure incertaine. En conséquence, en accord avec les élus du SER des Commissions EMR et éolien en mer, nous avons donc acté le report de cet événement prévu le 25 juin à Saint-Nazaire.
Des discussions sont en cours avec notre partenaire Seanergy pour maintenir un dispositif qui permettra de communiquer quelques messages politiques clés, et nous vous communiquerons prochainement la date de reprogrammation de cette 10e édition des Assises.
Le Contexte
L’éolien en mer est appelé à jouer un rôle central dans la transition et la souveraineté énergétique européenne et française. En complément, les énergies marines renouvelables comme l’hydrolien participeront pleinement à la décarbonation européenne Le développement de ces technologies offre des opportunités économiques significatives, tout en contribuant à la réduction des émissions de carbone et à la promotion d’une énergie propre et durable. En investissant dans ce secteur en plein essor, les pays européens comptent renforcer leur souveraineté énergétique et industrielle, tout en s’engageant sur la voie d’un avenir énergétique plus sûr et plus durable.
Les objectifs ambitieux fixés par l’Union européenne en matière de réduction des émissions de carbone et de promotion des énergies propres ont stimulé un investissement croissant dans les énergies marines renouvelables et l’éolien en mer avec 60 GW à atteindre d’ici à 2030 pour l’éolien en mer et 1 GW pour les autres énergies marines renouvelables. Les pays côtiers, dont la France, ont pris des mesures pour exploiter pleinement leur potentiel éolien en mer, avec un objectif de 2 GW attribués par an à partir de 2025 et de 18 GW en service en 2035.
Cependant, l’atteinte de ces puissances ne va pas sans soulever de nombreux défis en termes de visibilité sur la planification, d’accélération des procédures d’attribution, de risques pour l’industrie européenne et de capitalisation des retours d’expériences des projets existants.
Consulter les archives (replays, photos, présentations des intervenants...) de l’édition 2023
• Jules NYSSEN, Président du SER
• David SAMZUN, Président de la Carène Saint-Nazaire Agglomération
• Christelle MORANÇAIS*, Présidente de la Région des Pays de la Loire ou son représentant
• Hervé BERVILLE*, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Mer et de la Biodiversité
• Roland LESCURE*, Ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie
L’espace maritime accueille une diversité d’activités économiques (pêche, fret commercial, défense, etc.) ainsi que des zones riches en biodiversité. La planification de l’éolien en mer apparaît donc comme essentielle pour veiller à la cohabitation des activités et usages, tout en prenant en considération l’ensemble des acteurs de la mer et du littoral. Zoom sur le cadre de développement des capacités éoliennes en mer au large de nos côtes d’ici à 2050.
• José JOUNEAU, Président du COREPEM (Comité Régional des Pêches maritimes et des Élevages Marins des pays de la Loire)
• Laurent KUENY, Directeur de l’Energie, DGEC
• Marc LAFOSSE, Président de la Commission Energies Marines Renouvelables, SER
• Sophie PANONACLE*, Présidente du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML)
• Pierre PEYSSON, Président de la Commission éolien en mer, SER
• Gro de SAINT-MARTIN, Directrice Stratégie & Développement Réseaux Offshore, Réseau de Transport d’Électricité RTE
Marie-Noelle TINÈ-DYÈVRE, Directrice adjointe, Cluster Maritime Français
Etienne POURCHER, Directeur des partenariats et de la communication, Fondation Open-C
Interview de Mme Marie GUÉVENOUX*, Ministre déléguée chargée des Outre-mer
L’Europe et la France bénéficient d’une filière industrielle établie et reconnue au niveau mondial, mais dont les capacités doivent être renforcées pour atteindre les objectifs fixés en 2030, 2040 et 2050. Cette industrie subit actuellement les vents contraires d’une compétition extra européenne exacerbée, d’une hausse des coûts des matières premières et d’une absence de stabilité dans les volumes développés, qui menacent sa pérennité. L’Europe a pris, à bras le corps, la question industrielle avec l’adoption du Net Zero Industry Act qui fixe de nouvelles règles pour les futurs appels d’offres et marchés publics en lien avec les technologies vertes. Des critères de préqualification et des critères hors prix permettront de soutenir l’industrie européenne et d’atteindre au moins 40% de couverture des besoins européens en technologies vertes par une production européenne.
14H15-14H30 - Key note : Zoom sur la cybersécurité dans les EMR
Le secteur de l’énergie assure des services essentiels pour notre pays. Avec sa digitalisation croissante, il est aussi la cible de cyberattaques. Par ailleurs, la Cyber sécurité figure dans les critères de préqualification du règlement NZIA et devrait devenir un prérequis dans les appels d’offres nationaux Comment s’organiser pour répondre aux cyber attaques ? Quelles synergies avec le secteur maritime ?
Xavier REBOUR, Directeur, France Cyber Maritime
14H30-15H30 Table ronde : EMR et éolien en mer, une industrie européenne à renforcer pour assurer une souveraineté énergétique
• Franck BARON*, Président, SYCABEL
• Christophe CLERGEAU*, Député européen
• Thomas COURBE*, Directeur Général, DGE
• Aymeric DUCROCQ, Directeur Energies Marines Renouvelables France, EDF Renouvelables
• Frédéric GRIZAUD, Directeur Business Unit Energies Marines, Les Chantiers de l’Atlantique
• Rémi GRUET, Délégué Général, Ocean Energy Europe – OEE
• Olivier GUERSENT, Directeur Général, DG Concurrence
• Florence SIMONET, Directrice Générale, VATTENFALL Eolien
Comment les ports français amorcent-ils leur transition énergétique ? Quelle politique portuaire est mise en place et, avec quelles parties prenantes ?
Jean-Rémy VILLAGEOIS, Président du Directoire, Grand Port Maritime Nantes Saint-Nazaire
Les parcs éoliens en mer offrent des retombées économiques, sociales et fiscales significatives pour les territoires côtiers qui les accueillent. Ces projets représentent une opportunité majeure de développement économique local. La présence de parcs éoliens en mer génère des opportunités d’emploi directs et indirects dans des secteurs variés, tels que la construction navale, l’ingénierie, la logistique et les services de maintenance. Ces emplois contribuent à dynamiser les économies locales et à renforcer la résilience des communautés côtières face aux fluctuations économiques. Les retombées fiscales des parcs éoliens en mer bénéficient à plusieurs acteurs notamment via la taxe spéciale éolienne en mer (TSEM) à hauteur de 19 405 €/MW/an installé. Dans le cadre des volumes envisagés pour le développement de nouveaux parcs éoliens en mer, à savoir 18 GW d’ici 2035, cela permettra une recette totale de 349 millions d’euros par an (incluant les projets déjà engagés).
• Daniel CUEFF*, Vice-président - Mer et littoral, Région Bretagne
• Un représentant d’une association ou organisation environnementale
• Un représentant de la Région des Pays de la Loire ou de l’Agglomération de Saint-Nazaire sur le sujet de l’emploi et la formation
POUR CAUSE DE REPORT DE L’ÉVÈNEMENT, LES INSCRIPTIONS SONT SUSPENDUES !
Filiale du groupe EDF dédiée au développement des énergies renouvelables, EDF Renouvelables est un électricien international qui développe, construit et exploite des centrales de production d’énergie renouvelable.
Acteur majeur de la transition énergétique dans le monde, EDF Renouvelables déploie des projets compétitifs, responsables et créateurs de valeur. Dans chaque pays, nos équipes s’engagent au quotidien auprès des territoires en mettant leur expertise et leur capacité d’innovation au service de la lutte contre le dérèglement climatique.
Avec 600 personnes dédiées à l’éolien en mer, EDF Renouvelables est le leader de cette énergie en France avec 5 parcs en exploitation, en construction ou en développement, et développe des projets dans des zones à fort potentiel comme en Amérique du Nord, ou encore en Asie.
Site web : www.edf-renouvelables.com
Compte LinkedIn : www.linkedin.com/company/edf-renouvelables
Compte Twitter : @EDF_RE
Le groupe Vattenfall est un des principaux acteurs de l’énergie en Europe. Notre ambition est de contribuer à un monde sans énergies fossiles. Acteur historique des énergies renouvelables, Vattenfall est l’un des leaders de l’éolien en mer en Europe avec 14 parcs en exploitation dans 5 pays, pour une capacité installée totale de 4,6 GW et plus de 8 GW en développement. Nous exploitons des parcs éoliens en mer depuis plus de 20 ans et avons de l’expérience sur l’ensemble cycle de vie du projet, depuis sa conception jusqu’au démantèlement. Nous concevons des projets qui peuvent coexister avec leur environnement et visons d’avoir un impact net positif sur la biodiversité d’ici 2030.
Site web : group.vattenfall.com
Acteur majeur de la transition énergétique, RWE est le numéro 2 mondial de l’éolien en mer.
Avec plus de 20 ans d’expérience, le Groupe exploite aujourd’hui 19 parcs éoliens en mer, en construit 2,4 GW et détient un portefeuille de projets en développement de plus de 23 GW dans le monde. Entre 2024 et 2030, RWE investira 55 milliards d’euros nets dans la transition énergétique au niveau mondial et souhaite tripler sa capacité éolienne en mer d’ici 2030.
En France, RWE emploie près de 250 collaborateurs répartis sur tout le territoire et est positionné sur l’ensemble des appels d’offres éoliens en mer en cours.
Site web : Éolien en mer
Compte LinkedIn : www.linkedin.com/company/rwe
